Pour avoir été la seule à accepter d’héberger des dieux en tournée dans le Sé Choan, Shen Té, n’est pas en mal de payer son loyer. Mieux, elle peut s’acheter un petit commerce de tabac. Plus la peine de vendre son corps. Mais, cet « ange des faubourgs », cette Marie-Madeleine chinoise a le cœur trop généreux.
Un Barbier de Séville sémillant au théâtre de Caen
Dix-huit mois de régime sans scène, il tardait au théâtre de Caen de retrouver son public. Et réciproquement. C’est avec une évidente gourmandise, que les spectateurs ont découvert la salle et ses nouveaux fauteuils. Mais la transformation la plus spectaculaire… ne se voit pas. Elle réside dans un matériel technique high tech des coulisses jusque dans les hauteurs au dessus du plateau. Elle autorise les performances les plus pointues.
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Polyfollia : « les bonnes idées ne meurent pas »
« Ces dix ans ont été une merveilleuse aventure artistique et avant tout une grande aventure humaine. » Dimanche soir, salle Beaufils, l’ultime concert de Polyfollia a été précédé par les remerciements de Jacques Vanherle à l’adresse de tous ceux qui ont apporté leur contribution au festival.
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Des couleurs de l’Irlande à celles de l’Ukraine
Double programme européen pour l’avant-dernière soirée de gala de Polyfollia. C’était, samedi soir, à l’église Sainte-Croix. Le concert a été ouvert par les Irlandais du New Dublin Voices. La deuxième partie a été assurée par les Ukrainiens du Credo Chamber Choir.
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Le plein des voix à Sainte-Croix
Soirée dense, vendredi, à l’église Sainte-Croix. Le concert de gala réunissait trois ensembles. Ont successivement pris place sur scène le Bogaziçi Caz Korosu, qui vient de Turquie, le quatuor français Méliades, enfin le chœur australien Adelaide Chamber Singers.
Mikrokosmos, Hamilton Choir, la vue et l’ouïe
La salle Beaufils a encore vécu, jeudi, une de ces soirées dont Polyfollia a le secret, en associant deux univers fort différents. Il y a quand même un dénominateur commun entre le ciné-concert singulier de Mikrokosmos et le récital du chœur d’enfants d’Hamilton (Canada) : la voix et ses multiples ressources, c’est l’essence même du festival.
Y’a d’la rumba dans l’air à Polyfollia
Polyfollia… dernière ! Le festival mondial des chœurs et ensembles vocaux vit sa fin. Mais si Jeroen Schrijner, le traducteur qui officie en anglais auprès du directeur Jacques Vanherle, arbore pour la circonstance une cravate noire, la tonalité est donnée d’entrée. Ce sera un enterrement de première classe avec feux d’artifice.
Août musical de Deauville : La belle présence des Esprits
Il fallait bien que ces trois-là se rencontrent un jour. Le violoncelliste Victor Julien- Laferrière, Mi-Sa Yang au violon et le pianiste Adam Laloum forment, en dépit de leur jeunesse, une formation déjà très aguerrie, le trio Les Esprits. Révélés au festival de Pâques, dès 2007 pour le premier, les années suivantes pour les deux autres, ils n’ont pas tardé à mettre en commun leurs talents et leur enthousiasme, scellés par l’amitié.
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Les Arts Flo entrent dans la danse de Rameau
Scéniquement, ça commence comme la chanson de Charles Aznavour, « Viens voir les comédiens, les musiciens ». On y ajoute les chanteurs et les danseurs. Dans un tourbillon joyeux, les voilà, tels des saltimbanques à pousser caisses et chariots et planter le décor d’un spectacle forain, qui s’inscrit bien dans l’esprit des divertissements égayant les parties de chasse royale.
Festival de Pâques, la Deauville touch
Après trois week-ends intenses de musique de chambre, le festival de Pâques a quitté, samedi soir, sa salle fétiche Elie de Brignac. Harmonieusement rénovée depuis deux ans, elle n’a rien perdu de ses qualités acoustiques, qui avaient plu à Yves Petit de Voize. En jetant son dévolu sur cette enceinte destinée aux ventes de chevaux, le manitou en chef du festival avait pu surprendre. Mais ce sont tout autant des cracks qu’il y fait découvrir, au travers d’un choix d’œuvres aussi étonnant que pertinent.