On sait Mozart (1756-1791) une valeur sûre. Le Festival de Pâques de Deauville est attentif à la découverte de répertoires. Mais il a aussi soin de doser ses programmes. Le prodige de Salzbourg satisfait sans conteste un public, moins porté sur les compositeurs du XXe siècle. Cette soirée du dernier jour d’avril avait tout pour lui plaire avec un choix d’œuvres _ sonates et concertos _ qui couvrent près de quinze ans de la vie de Mozart. L’interprétation enthousiaste du Consort lui a donné une qualité profonde et délicate. Justin Taylor, successivement au clavecin, à l’orgue et au piano forte, s’y est associé avec une aisance confondante.