Il y a quelque ironie à présenter un « mask » _ lointain ancêtre anglais du music-hall _ devant des spectateurs masqués. Mais au moins, le public du théâtre de C aen a-t-il retrouvé le chemin des fauteuils pour cette découverte qu’offre « Cupid and Death ». On la doit à l’infatigable explorateur des répertoires qu’est Sébastien Daucé, avec son ensemble Correspondances. Comme pour « Songs », il y a trois ans, c’est dans l’Angleterre du XVIIe siècle qu’il a déniché cette pépite que l’on doit aux compositeurs Christopher Gibbons et Matthew Locke sur un texte de James Shirley. La complicité d’Emily Wilson et de Jos Houben, à la mise en scène, ajoute à ce « mask » un souffle de folie douce.
Cupidon se trompe de flèche et les ennuis commencent… (Photo Alban Van Vassenhove)