Tout sourire, Louise Moaty est une artiste qui va au bout de ses idées. Experte en lanterne magique, elle a trouvé en Alexeï Lubimov une sorte d’Erik Satie réincarné pour construire avec lui un spectacle délicieux d’imaginaire et de fantaisie. Il était présenté à l’Esam (école supérieure d’art et médias) dans la cadre de la saison du théâtre de Caen.
Un sacre fait le printemps au théâtre de Caen
En danse, « Le Sacre du Printemps » a largement gagné son statut d’œuvre mythique dès sa première représentation et le scandale retentissant qu’elle avait suscité. Plus d’un siècle plus tard, la partition de Stravinsky heurte encore certaines oreilles. Pourtant, on peut en mesurer tout l’aspect novateur de ses sonorités, dont les violons aux attaques sèches et acides. Un compositeur de musiques de films, tel que Bernard Herman s’en est inspiré à l’évidence.
« Dios proveera » au théâtre de Caen : De l’art de faire tomber les barrières
David Bobée est dans son jardin au théâtre de Caen. Car on ne peut pas dire que la Comédie de Caen lui fasse la cour. Du moins, c’était vrai tout pendant que Jean Lambert-Wild assurait la direction du centre dramatique. Le théâtre caennais aura, lui, permis de suivre tout le travail créatif de l’enfant du pays, dont les premiers pas au festival universitaire des Fous de la Rampe puis au sein du « laboratoire » lancé par Eric Lacascade, avaient révélé un talent en devenir.
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Les mots fléchés du Jardin des Voix
A l’applaudimètre de cette septième édition du Jardin des Voix, mercredi, le public du théâtre de Caen a placé haut la barre. Vingt minutes d’ovations ponctuées par deux rappels, sont un surprenant « Siete voi », tiré de « Cenerentola » (« Cendrillon »). Pour la première fois, William Christie faisait entendre du Rossini !
« La bonne âme du Se-Tchouan » à pile ou face
Pour avoir été la seule à accepter d’héberger des dieux en tournée dans le Sé Choan, Shen Té, n’est pas en mal de payer son loyer. Mieux, elle peut s’acheter un petit commerce de tabac. Plus la peine de vendre son corps. Mais, cet « ange des faubourgs », cette Marie-Madeleine chinoise a le cœur trop généreux.
Un Barbier de Séville sémillant au théâtre de Caen
Dix-huit mois de régime sans scène, il tardait au théâtre de Caen de retrouver son public. Et réciproquement. C’est avec une évidente gourmandise, que les spectateurs ont découvert la salle et ses nouveaux fauteuils. Mais la transformation la plus spectaculaire… ne se voit pas. Elle réside dans un matériel technique high tech des coulisses jusque dans les hauteurs au dessus du plateau. Elle autorise les performances les plus pointues.
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Polyfollia : « les bonnes idées ne meurent pas »
« Ces dix ans ont été une merveilleuse aventure artistique et avant tout une grande aventure humaine. » Dimanche soir, salle Beaufils, l’ultime concert de Polyfollia a été précédé par les remerciements de Jacques Vanherle à l’adresse de tous ceux qui ont apporté leur contribution au festival.
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Des couleurs de l’Irlande à celles de l’Ukraine
Double programme européen pour l’avant-dernière soirée de gala de Polyfollia. C’était, samedi soir, à l’église Sainte-Croix. Le concert a été ouvert par les Irlandais du New Dublin Voices. La deuxième partie a été assurée par les Ukrainiens du Credo Chamber Choir.
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Le plein des voix à Sainte-Croix
Soirée dense, vendredi, à l’église Sainte-Croix. Le concert de gala réunissait trois ensembles. Ont successivement pris place sur scène le Bogaziçi Caz Korosu, qui vient de Turquie, le quatuor français Méliades, enfin le chœur australien Adelaide Chamber Singers.
Mikrokosmos, Hamilton Choir, la vue et l’ouïe
La salle Beaufils a encore vécu, jeudi, une de ces soirées dont Polyfollia a le secret, en associant deux univers fort différents. Il y a quand même un dénominateur commun entre le ciné-concert singulier de Mikrokosmos et le récital du chœur d’enfants d’Hamilton (Canada) : la voix et ses multiples ressources, c’est l’essence même du festival.